Les coulisses
Une ballade cool piano, guitare sur le thème d'une réconciliation attendue, espérée mais qu'on hésite à provoquer après une très longue période de rancune tenace. Le premier pas est souvent le plus difficile. Avec le recul, ce qui paraissait être une trahison irrémédiable se transforme peu à peu en possible malentendu dont on comprend sa part de responsabilité mais surtout la conséquence lourde qu'est cette longue traversée du désert d'une relation que tout portait initialement au beau fixe.
L'inspiration est venue du mot "moirures" jailli d'un livre au cours d'une lecture matinale de week-end et l'idée de mettre un personnage assis au bord d'une eau calme mais au bord de l'explosion dans sa tête en ressassant le passé d'où le thème de la réconciliation. A noter , l'inauguration d'un nouveau micro RODE NT2-A, petit cadeau de Monmix à Monmix en shopping mood...pour se réconcilier avec lui-même?
Paroles
La lune offre ses moirures
Dans les reflets de l’eau qui dort
Pourtant la neige cogne, dure
Et le vent souffle, souffle fort
Mon coeur éponge s’embourbe
S’ouvre mon âme à l’infini
Celle d’un ami ou celle d’un fourbe
L’inattendu se fait attendre
Et s’insinue l’inavouable
Mais suis-je prêt à entendre
La vérité inconcevable
Qui a raison, qui a eu tort
La raison n’est que folie
Celle du plus fou, celle du plus fort
Le pourras-tu jamais, mon frère
Le voudrai-je vraiment ou sans doute
Qu’un matin de printemps ou d’hiver
On se recroise enfin au détour des méandres de nos routes
Maintenant, il se fait tard
Les jours s’en vont, s’enfuit le temps
Et au travers de ce brouillard
Je tends la main et j’attends
Que l’un de nous puisse l’admettre
Je ne suis plus en colère.
Mais peut-être devrais-je l’être?
Le pourras-tu jamais, mon frère
Le voudrai-je vraiment ou sans doute
Qu’un matin de printemps ou d’hiver
On se recroise enfin au détour des méandres de nos routes
La lune offre ses moirures
Dans les reflets de l’eau qui dort
Peut-être, n’était-ce que blessure,
Peut-être, ne sommes nous pas morts
Le pourras-tu jamais, mon frère
Le voudrai-je vraiment ou sans doute
Qu’un matin de printemps ou d’hiver
On se recroise enfin au détour du carrefour de nos routes
Le saurai-je jamais mon frère
Saurai-je enfin lever ce doute
Et t’entendre demain comme hier
Peut-être que quelque part au loin, ou tout près, tu m’écoutes
1 Avril 2012
from «Sui Generis»
Lyrics by Monmix
