Les coulisses
Le premier des 4 challenges. Sur la base d’un texte de Nassim, 4 compositeurs se sont confrontes
Ballade (légèrement) symphonique qui rend hommage à la nature, assis sur le bord d'une rivière. Remarquez le bruit de la rivière simulé par le robinet de la salle de bain de Monmix.
Paroles
Les yeux dans l’eau ruisselante, à corps perdu je sonde la tourmente
les embruns comme un parfum embaument l'émeraude aux yeux pers
la blanche ecume que je devine presqu’immobile dans l'ondine
tel Ulysse accroché à son vaisseau
le murmure enivrant coule et déverse sa robe de velours
Je me laisse emporter sur la caresse des larmes de la rivière
J’ecoute pleurer et gémir les flots,
le clapotis de la vie qui éclot
et se distille symphonique au rythme de l'infini
allongé scrutant le ciel , les reflets de l’eau qui etincellent
regard rivé à la robe de dentelle, tableau renaissant de l'éternel
l'azur au dessus de ma tete scintille a pleine palette
toile onirique comme une oeuvre d’un peintre naif et réveur
hommage au bonheur qui prend la fuite emporté par le souffle de la brise
les bras tendus de la nature sur la couche verte de mon calvaire
déclaration d'amour de la nature
qui nait et meurt fragile ,éphémère
poésie troublante qui s’offre a moi un instant
en hommage d’un mortel au divin
je m’abandonne, au songe de demain
agenouille comme dans une priere
j’écoute les chants de l'univers
offrir les psaumes réconfortants
d'un ermite croyant
fuyant la tragédie de la bétise humaine
mon ame va ou l’eau l’emmene
pour retrouver le réconfort dans la treve
près de cette rivière, je prolonge mon reve
et derive
17 novembre 2002
from « Monumental Exception »
