A l'aube


Lyrics: Nassim, Monmix - Music: Monmix - Featuring: Pat - Choeurs: Pat, Vibe - Genre musical: monmiXtreme - Thème de la song: renaissance, accident
 
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Les coulisses

Encore un programme ambitieux monmixien! Au beau milieu d'une nuit qui passe du cauchemar à une réalité beaucoup plus douce qu'imaginée.
Imaginez-vous vous réveillant en pleine nuit avec le sentiment d'avoir perdu un être cher et ne pas savoir si c'est le rêve ou la réalité, ne pas oser tourner la tête pour savoir... et enfin prendre le courage et oser regarder la vérité en face. Une vérité qui se découvre petit à petit et qui remplit d'un bonheur proportionnel à la peur initiale. La chanson est donc arrangée mélodiquement et musicalement pour illustrer ces atmosphères successivement lourde et violente, puis confuse, puis calme et enfin plus gaie et rythmée au gré des signes rassurants. Le basculement vers l'optimisme est particulierement illustré par l'arrivee d'un ange (les choeurs de Vibe) qui vont accompagner jusqu'à la fin.
Effet In-extremis : du cauchemar à la douceur d'une réalité rassurante.

Paroles


Cette nuit dans mon sommeil en pointillé,
j'ai entendu le crissement des pneus sur le goudron
Au fond de mon coeur une étrange sensation

Un cauchemar sur le bord du macadam,
pour un réveil de sueurs froides
L'angoisse, ce charognard qui vous ronge
Lentement comme un crabe, lentement comme un crabe

Tremblant d’effroi, je fixais ce plafond sans étoiles
comme un miroir absorbant mes espoirs
La peur au ventre, sans regarder à côté
La peur d’affronter la réalité

Dans notre chambre, si lourde de silence
Les yeux remplis d’impuissance, entre supplice et démence
Je me noyais dans mes prières, à qui voudrait bien m’entendre
Qu’importait le dieu, qu’importait le saint,
s’il pouvait me le rendre

Et dans cette chambre bercée de silence
Le regard souverain de l'ange qui scrute le ciel sans comprendre
Allongée dans ce lit, drapée de méconnaissance
Je retenais mes cris et je murmurais ma souffrance

Le temps a suspendu son vol,
mes yeux ont décelé l’auréole
Sur le côté, je me suis enfin penchée,
Et j’ai regardé, incrédule et pétrifiée
L'attente impassible... d’une renaissance impossible

Un frisson sur sa peau, un souffle imperceptible,
La vie s'animait au ralenti,
comme une lueur à chaque battement de cil
Je dégustais l’instant comme un fruit savoureux
Que l'on consomme avec chaque sens,
miraculeux, comme un nectar,
Comme un don des cieux

Le premier regard échangé tel celui d’un nouveau né
Que dans la douleur on a porté,
laisse la promesse du bonheur scintiller
Je parcourais chaque trait de son visage
Du bout des yeux, du bout des rêves
comme on tourne doucement les pages
D’un beau livre d’images

Ses premiers mots chuchotés dans un silence de cathédrale
Peu importe ce qu’ils disaient,
c’était une mélodie, un récital

Comme un hymne à la vie dans sa plus belle robe
A l’aube du jour nouveau, à l’aube,
Alors, je l’ai touché, alors je l’ai serré
Alors je lui ai promis, chaque seconde de ma vie
Cette vie sublimée de l’émotion de cet instant
Mon coeur presque trop petit pour ce trop-plein de passion

A l’aube des demains,
à l’aube des saisons,
à l’aube de la vie, à l’aube

Crepuscule