Les coulisses
Une rythmique pop en léger crescendo avec des riffs de plusieurs guitares et de basse, quelques nappes de violons, de soul singers, de synthé et un refrain enlevé facile à mémoriser pour un texte qui parle de la tendance de certains à faire porter par d’autres les raisons de leur pseudo difficultés pendant que d’autres avancent sans se poser trop de questions malgré leur condition moins enviable. .. A propos de la tolérance et de la relativité du malheur à travers le monde... Reste à choisir où l’on se situe soi-même... Pas si facile...
Paroles
Ils ont peur des lendemains, n’osent plus tendre la main
Et ils savent déjà comment et qui et où et quand
Sous les vindictes et en pointant leur doigt sur celui différent
Ils vomissent leur poison, leurs peurs, leur aversion
Égoïsmes au diapason, opportuniste unisson
Projettent leur détresse sur l’horizon ouh ouh ils ont oublié
Qu’on ne gagnait qu’en partageant efforts et richesses
Ouhouhouhouhouh Et ils se plaignent
Ouhouhouhouhouh Qu’à cela ne tienne
Just catch my fire, catch my fire
Pourtant si tu savais ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont eu
La bonne étoile, l’eau, le soleil et plein de ouate sous le cul
Ils ont pris l’argent et le beurre et même l’échelle du bonheur
Et ils s’accrochent à leur terre en crachant leur fiel aux frontières
Ouhouhouhouhouh Et ils se plaignent
Ouhouhouhouhouh Qu’à cela ne tienne
Qu’à cela ne tienne
Just catch my fire, catch my fire
Ils avancaient droit devant, nourris de regards brulants
Ils ne cherchaient pas comment, ni qui, ni où, ni quand
Sous les souffles et quand l’élan les poussaient juste vers l’avant
Ils chantaient les saisons ensemble à l’unisson
Des voix au diapason vibrant du même frisson
Partage et connivence Dieu que c’est bon ouh ouh j’avais oublié
Mais dis moi quand est-ce qu’on rit et qu’on danse
Ouhouhouhouhouh Et ils chantaient
Ouhouhouhouhouh Qu’à cela ne tienne
Just catch my fire, catch my fire
Pourtant si tu savais ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont vu
De quoi mettre un genou à terre, prier tous les ciels et toutes les lunes
Des vies passées à moitié nus dans la misère ou dans la rue
Sans ruminer leur infortune et sans rancoeur et sans rancune
Ouhouhouhouhouh Et ils chantaient
Ouhouhouhouhouh Qu’à cela ne tienne
Just catch my fire, catch my fire
Faut il attendre encore un Dieu pour un jour leur ressembler
A ceux qui ont rien ou si peu et qui continuent à donner
Ceux qui répondent à la violence par la clémence et l’alliance
Ceux qui ne se battent pas pour eux mais juste pour le vivre mieux
Ouh ouh ouh ouh Et ils chantaient
ouh ouh ouh qu’à cela ne tienne
Qu’à cela ne tienne
