Les coulisses
Ballade crescendo en l'honneur de la gente féminine sur un texte de Djeldi.
Paroles
Elle a supporté tant de souffrance, sans implorer de pitié,
pour, au moment de la délivrance, prendre dans ses bras ce nouveau-né.
Quand je l’accuse de n’pas m’aimer, ce sourire qu’elle m’adresse,
dans lequel on lit tant de fierté, fait taire toutes mes tristesses.
Mère, amie, amante,
tant de registres et tant de rôles à assumer.
Alors s’il lui arrive parfois d’être triste,
ce n’est pas moi qui l’en blâmerait.
Elle sait patiemment écouter, sans s’permettre de vous juger.
Et si elle aime beaucoup parler, c’est pour pouvoir tout partager.
Quelque fois, si à l’entendre, elle est futile, traverse votre pensée,
C’est que vous ne saurez jamais saisir son sens des priorités.
Mère, amie, amante,
tant d’sollicitude. que quand je la vois pleurer
Dans ses moments d’incertitude
J’aimerais pouvoir la rassurer
De si petites choses peuvent l’effrayer, riez en si vous voulez, pourtant,
elle ne craindra jamais d’exprimer, le moindre de ses sentiments.
Elle est capable de tant d’amour, de tant d’ardeur et de passion,
En demandant si peu en retour, juste, partager ses émotions.
Mère, amie, amante,
devant tant de bonté, je ressens la nécessité,
quand je la sens, contre moi, penchée,
D’un impérieux besoin de l’aimer.
