Les coulisses
Quand Dieu lui même se met à douter de lui même et qui part de l’idée qu’il n’existe que si l’on croit en lui
Tout un programme donc, du piano, guitares, des drums, des variations de mélodies et d'arrangement, des cris de terreur par moment et une petite chorale finale.
Paroles
J’ai fait la terre et l’ocean, le soleil, le ciel et les nuages
J’ai fait souffler le vent, je m’en souviens
Des montagnes, des volcans, des forêts, des prés, des paturages
J’avais tout fait pourtant, je m’en souviens
J’ai donné les clés du vivant, à celui que j’avais créé à mon image
Qu’en reste-t-il maintenant, qui s’en souvient
C’est la vie qu’on assassine, c’est la mort qu’on abandonne
A l’ombre des lumières divines, il fait si froid dès l’automne
Moins ils croient en moi et moins j’existe, par atavisme ils m’éclipsent
Je ne suis la que par la foi du peu qui restent à croire en moi
Ils sont pourtant si nombreux à se réclamer de moi
Pourquoi diable voient-ils tant de dieux quant il n’y a que moi
Je ne sais que faire pour leur âme, même si l’éternité me donne tout le temps
Je suis impuissant à leurs drames, même si j’essaye encore de temps en temps
Peut-être que si j’avais été une dame, ce serait diffèrent
Je suis impuissant à leurs drames, je n’y crois même plus maintenant
Peut être eut il fallu une dame pour que ce fut différent
J’ai laisse verser le sang, je sais, je n’ai pu empêcher les carnages
Ni les guerres de plus de mille ans, ni les pandémies, je m’en souviens
Je ne suis pas sourd à vos prières, ni aveugle à vos peurs et vos courages
J’ai voulu vous montrer la lumière, mais vous ne regardiez que vos mains
J’ai donné mon enfant, les mains clouées, des épines plein le visage
Une croix dans le désert, une croix dans le néant, tout ça pour rien
C’est la vie qu’on assassine, c’est la mort qu’on abandonne
J’ai perdu la lueur divine, c’est dans l’ombre que je trône
Je ne sais même plus si j’existe, par fatalisme je m’éclipse
Je meurs du manque de foi du peu qui aimeraient croire encore en moi
Puisqu’il y en a si peu m’écoutent, si peu qui me comprennent
Il y en a si peu même qui doutent je crois que ça n’en vaut plus la peine
Puisqu’ils ne veulent plus de moi, je me retire sans haine
Et quant à qui me remplacera, essayeront-ils une reine
J’ai vu passer des gens, j’ai du passer la main,
j’ai du passer le temps, Je m’en souviens
Et si tout ce temps où j’ai cru que j’étais puissant
Je n’étais rien et pourtant, je crois que je me souviens
Et si tout ce temps où j’ai cru que j’étais puissant
Je n’étais rien et pourtant, je crois que je me souviens
15 juillet 2015
from « TILT!»
Lyrics by Monmix/Music by Monmix
