Les coulisses
Decidement, le thème du temps qui passe rattrappe Monmix encore et encore . Une chanson dont l'intérêt principal est supposé être le texte dont une partie est déclamée par Grigou comme un coup de pied au cul de la nouvelle génératon. Le temps passe, certes, mais tant que ce n'est pas terminé, qu'on soit jeune ou qu'on soit vieux, il faut en profiter et ne pas tomber dans le travers décrit dans la chanson "ils pensaient que le temps d'une vie offrait l'éternité pour la peindre en couleur".
Paroles
Et voilà, c’est là, t’as rien vu venir,
t’as pas vu les signes qu’il fallait courir
T’étais bien, t’attendais avec le sourire,
t’as laissé le temps t’abrutir
Je sens comme un vague à l’âme,
et plus le temps passe et plus je sens le temps qui passe
Aurais-je perdu la flamme,
S’est-elle soufflée par l’angoisse
d’une route qui devant peu à peu s’efface
Qu’ai je fait de ma vie, tout ce que j’ai eu à portée de rêve,
Ces fois, ces brefs instants,
tout aurait pu basculer si ma main n’avait pas tremblé
Pourtant, regarde, je ne suis pas resté
assis par terre à regarder les autres
J’ai voyagé, j’ai découvert
des portes cachées derrière les portes
Mais pourquoi les aventures qui s’achèvent
S’accompagnent souvent d’un blues ou d’une petite mort
Quand on oublie ses promesses, on s’endort pour de bon
On s’endort
et il n’y a pas que les paupières qui sont closes
On est si peu de choses,
on nait de ce qu’on ose
On fait peu de choses de la vie dont on dispose
Sans même voir que d’aube en nuit, on s’emprisonne
Mélange de confort et d’ennui qui nous sclérose
Quand on voit l’horloge qui file, on s’interroge
On oublie trop tôt et trop vite de faire en sorte
De se lancer, de lâcher prise, allez, ose !
Je me noie dans mon vague l’âme
Et plus le temps passe, et plus le temps me dépasse,
De quoi t’as peur ? Ta peur, c’est ta seule menace
Plus la lumière s’éloigne,
A ton grand dam, dam, dam
Et plus je m’obsède à regarder mes traces
Tu dors ou quoi ? T’attends quoi ? Que ça passe ?
Que reste-t-il de ma vie,
y aura-t-il encore des rêves à porter
Une chance de casser le verrou
et me faire basculer une fois encore,
une fois de plus
Relance-toi, recommence et résiste
Il y a urgence, prends ta chance et avance et existe
Alors, regarde, il y en a tant qui sont partis
sans savoir ce qu’il y avait ailleurs
Ils pensaient que le temps d’une vie
offrait l’éternité pour la peindre en couleur
Et alors, leur aventure s’achève
Et nous souffle le blues
quand ils coulent sans avoir vu de port
Alors je m’obsède des traces que je laisse,
celles qui me survivront,
On est si peu de choses
On est si peu de choses, on nait de ce qu’on ose
A peine moins éphémères qu’une rose
On est si peu de choses, on nait de ce qu’on ose
Et quand on ose, on renait, et plus on ose, plus on est
7 Juillet 2018
From « PsiCoTerraPi »
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