Lyrics: Dust - Music: Monmix - Featuring: Pat - Choeurs: Pat - Genre musical: monmiXcursion - Thème de la song: rupture, lieux
 
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Les coulisses

"Don du sang" aurait pu s'appeler "Paris, c'est toi qui m'as pris". La consigne de Dust était d'explorer un style Boulevard des airs voire Mano Negra. Pendant la conception, deux approches se sont affrontées : soit garder une énergie toute la chanson, soit alterner énergie et émotion. Au final, le compromis fut l'alternance émotion-énergie avec un final résolument énergique. Bref des guitares, du rythme, quelques cuivres et un truc pas facile à chanter sans s'asphyxier ;-)

Paroles


J'en ai sucé des vies, jusqu'à la lie,
j'en ai volé des âmes
Sans état d'âme,
Pourquoi la tienne me laisse ce goût amer ?
J'ai fait de toi une amante des enfers
Dans les bas-fonds de Londres ou ceux de Buenos Aires

Toujours ces êtres sans couleurs, sans chaleur
C'est Paris, Paris, qui m'a troublé l'esprit ,
c'est Paris,
Paris et c'est toi qui m'a pris,
Est-ce que je t'ai donné assez aujourd’hui?
Ou bien est-ce déjà un peu trop lourd à porter ,
Comment tu veux que je t’oublie?

Une douce mélopée couvre les lueurs de la ville
que j’ausculte En sombre saigneur
de mon refuge sur les hauteurs du Sacré-cœur
Leur sang coulait dans mes veines,
leur râle nourrissait ma peine
J'ai perdu depuis longtemps toute considération
Pour ces flammes si fragiles
qu'on souffle un jour de fête
Ces papillons qui se heurtent aux néons
Et qui courent sans savoir qu'ils ont perdu la tête
Mais c'est Paris, Paris, qui m'a troublé l'esprit
C'est Paris, Paris , Paris .... c'est toi qui m'a pris

A cheval sur ces gargouilles d’albâtre,
j'entends au loin ton cœur
Qui a cessé de battre,
le jour amorce un lent retour
A l'horizon le ciel soigne sa gamme de bleus
Et moi je panse ma plaie en t'écoutant dormir,
L'astre s'en vient
Et je n'ai plus besoin de rien
C'est Paris, Paris, qui m'a troublé l'esprit
C'est Paris, Paris, Paris, ... c'est toi qui m'a pris
Est-ce que je t'ai donné assez aujourd’hui?
Ou bien est-ce déjà un peu trop lourd à porter ,
Comment tu veux que je t’oublie?

Encore un siècle ou deux ou trois
Et tu verras que tout l'émoi
Que tu avais toi pour moi
Ne sera plus qu'un souvenir sur les toits
Paris, Paris, Paris , c’est toi qui m’a pris

Encore une première fois Faux positif