Et la mer avance


Lyrics: Monmix - Music: Monmix - Featuring: Pat - Choeurs: Pat - Genre musical: monmiXcursion - Thème de la song: deprime-desespoir, drame
 
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Les coulisses

Berck, un soir de novembre, une mère désespérée (ou folle mais c'est pareil) abandonne sa petite fille dans son landau sur la plage à marée basse et se réfugie dans une chambre d'hotel en attendant que la mer "agisse". Et il est apparu de plus que la petite Adelaïde n'avait pas d'existence légale puisque non déclarée à l'état civil... Triste disparition pour une triste naissance...
Voilà donc "Et la mer avance" une chanson inspirée de cette histoire bien triste.
Une minute et demie d'acoustique légere d'insouciance et puis plusieurs étapes de crescendos pour accompagner le drame dont un choeur de type armée rouge et un autre très orchestral pour finir brutalement tout en recueillement. Le tout avec une atmosphère de plage et d'une mer presque trop calme.

Paroles


Adélaïde
Sur le sable se promène petit tour de manège avant le soir
Et la mer avance, et la mer avance
Adélaïde
Dans son landau petite reine elle sourit comme chaque soir
Et la mer avance, et la mer avance

Dieu qu’elle est belle cette plage, Sous les embruns légers sur le visage
Et la douce voix fredonne la comptine pour qu’à la nuit sereine elle s’abandonne

Et elle
Dépouillée de son dernier pétale, peur et larmes inondent son visage
Et la mer avance, et la mer avance
Si sombre le ciel
Qu’il retient même ses étoiles, la mer ronronne son cafard et déverse son cri de rage
Inonde le rivage,
Et la mer avance, et la mer avance

Choeurs:
Kyrie Eleison, pour l’innocence qu’on abandonne
Kyrie Eleison, les saveurs amères de l’automne

Dieu qu’elle est triste cette plage, avec un tout dernier bagage
Oublié là comme un vulgaire coquillage
Une bouteille jetée à la mer, un dernier SOS,
Un cri silencieux de détresse d’une mère
Combien a-t-il fallu de courage pour se résoudre à ce naufrage
Geste de folle ou de lionne
Qu’importe si on condamne ou on pardonne
Les saveurs amères de l’automne
Marqueront à jamais cette âme seule qui s’emprisonne

Adélaïde
Toute endormie sur la grève, elle rêve apaisée du sourire et des sanglots de l’amour De sa mère qui la berce, et la mer la berce

Et la mer, la mer, la mer, la mer complice
La mer immense fait son office, elle emmène son frêle sacrifice
Vers ses divines abysses
Et la mer se retire et Adélaïde ... aussi

Alice