Les coulisses
Sur la base d'un texte de Nassim, la chanson traite du sujet des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques (donc toujours sur le thème de la folie, thème central de l'album 7ooL). Outre le fait qu'elle permet de rebondir sur les quelques rimes en aille du refrain, la référence au vent des Cornouailles, pas forcément le plus puissant, ajoute l'idée de voir ces gens absolument plus maitres de leur destin, comme des fétus de paille sur lesquels le vent souffle et qui ne vont nulle part, bloqué dans leur monde.
Une ambiance très cool en léger crescendo avec guitares acoustiques, piano que des flutes, violons pizzicatto et trompettes discrètes viennent accompagner sur la fin.
Paroles
Prends moi la main
Traverse le miroir. La glace sans tain
T'offrira les histoires des bannis écorchés,
Des anges atteints d'un mal insoupçonné
Que les bien-pensants appellent déments.
Visages douloureux,
Le corps anéanti par les sévices et que
La souffrance a démoli, ils sont prostrés, contrits
Par les années d'enfermement et de non vie
On les a rejetés
Par peur des monstres habillés de laideur
Ces bienheureux qui hurlent, et brulent d’humanité
Par le feu consumé dans les entrailles
De leur raison qui déraille
Comme des épouvantails offerts au vent des Cornouailles
La peur aux coins des lèvres
Le regard vide, nos frères d’infortune rêvent
De décrocher la lune, s’accrochant aux étoiles
En quête de leurs âmes perdues dans les spirales
La fièvre au bout des doigts
Les sanglots sur des mots couverts d’oripeaux
Ils implorent la mort comme ils redoutent la vie
Par le froid au plus profond de leurs entrailles
De leur raison qui déraille
Comme des épouvantails offerts au vent des Cornouailles
Comme enterrés vivants
A tout jamais bloqués dans leurs rêves d'enfant
Leurs bras s’agitent embrassant un ciel sans lumières
Comme des prières que pourtant seul entendra l’enfer
A moins qu’elles ne s’en aillent au vent des Cornouailles
A moins qu’elles ne s’en aillent au vent des Cornouailles
