Un regard sur la société avec ce double constat: d'un côté, on revisite le passé, on corrige, on efface, on "cancel" et de l'autre, tout semble fait pour uniformiser les opinions, standardiser les goûts et tuer la créativité. Et tout ça en confiant au digital toutes nos oeuvres et nos connaissances, avec des conséquences effroyables si ce digital disparaissait pour une raison ou une autre. Et quand on pense que certains imaginent que pour survivre à une terre dont on dit qu'elle meure, il faudrait s'installer sur Mars..... une planète déjà morte.
Autant dire que notre irrationnalité ne semble pas prête de se tarir....
Côté arrangement, l'idée est, à partir d'un petit arpège de guitare , de démarrer sur une atmosphère sobre et énigmatique avec une mélodie plutot douce et de progressivement faire monter la tension et l'énergie pour accompagner le message jusqu'à une forme de révolte un peu désabusée
Et Cassiopée a poussé la porte d’à coté
Pour le meilleur et pour le pire, pour l’inconnu
Le passé revisité au gré des idéologies
Des algorithmes pour standardiser nos idées, nos projets, nos destinées
Le futur dans les mains de zéros et de uns
On brule, on corrige,
Des traces de l’histoire humaine que l’on efface
La morale s’érige en autodafé pour accueillir la nouvelle vérité
Pourtant le livre, témoignage du passé
Car sans le livre, comment pourrions nous avancer
Quand les e-machines
Aspirent toute l’œuvre humaine qu’elles reproduisent
Elles vampirisent, symphonies siphonnées vont tuer la créativité
Les musiques du monde rythment nos existences
Si elles se confondent, on se condamne à la même danse
On ne tourne plus les pages,
Chansons et connaissances humaines sont dans des nuages
Si un jour….. l’Orage, ………
Souvenirs qu’on entasse dans le cloud
Tout le savoir et l’essence de nos cerveaux
Toutes les infos, les intox qui se mélangent
Toutes ces choses dont toutes nos vies dépendent
Et Cassiopée cassé le code
Alors peut-être, sans doute il serait temps
Qu’on revienne sur la route dans le bon sens
Que nos mains, que nos mots
N’oublient pas les choses qu’on savait faire avant
Et Cassiopée a cassé le code
Mais comment veux-tu que l’on s’en sorte
Quand la seule réponse qu’on a pour une planète
Dont on dit qu’elle meure
Est de s’installer sur une planète déjà morte
Et Cassiopée a poussé la porte d’à coté
Plus rien à sauver si au moins on essayait
Pour continuer à vivre de sauver le dernier livre
24 mai 2025
from « Bug Reboot »
Lyrics by Monmix/Music by Monmix